La plus ou moins-value brute est égale à la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition.
Le prix d’acquisition est le prix effectivement acquitté par le cédant, tel qu’il est stipulé dans l’acte.
Le prix d’acquisition est majoré :
a. Des frais d’acquisition :
En cas d’acquisition à titre gratuit (donation ou succession) : ces frais sont retenus pour leur montant réel et justifié.
En cas d’acquisition à titre onéreux : deux choix sont possibles :
b. Des travaux :
Le prix de cession est le prix stipulé dans l’acte, augmenté des frais effectivement supportés par le vendeur (commission de vente, diagnostics obligatoires…)
Pour la détermination du montant imposable au titre de l’impôt sur le revenu (IR) et les prélèvements sociaux (PS).
Les plus-values immobilières sont imposables :
La CSG prélevée sur les plus-values immobilières des particuliers n’est pas déductible du revenu imposable.
Il est à noter que les plus-values immobilières de plus de 50 000 euros sont sujettes à une taxe complémentaire comprise entre 2 et 6 % selon le montant de la plus-value.
L’article 150 U du code général des impôts (CGI) prévoient plusieurs cas d’exonération concernant les plus-values réalisées lors de la cession de biens ou droits immobiliers :
La législation fiscale concernant les moins-values constatées lors d’une cession immobilière a le mérite de la simplicité : ces moins-values ne sont pas imputables, ni sur les plus-values de même nature, ni sur le revenu global du contribuable.
Le seul cas où les plus values immobilières et moins-values peuvent se compenser concerne la vente en une fois et en bloc d’un immeuble, qui a été acheté antérieurement par fractions successives.