La crise sanitaire de la Covid-19 entraîne un ralentissement généralisé de l’économie mondiale. Les mesures sanitaires rendent compliqué l’organisation du travail au sein des entreprises, qui sont actuellement dans l’obligation de mettre leurs salariés en télétravail. Les employeurs se sont donc adaptés et certaines méthodes de travail devraient perdurer bien après la pandémie. L’immobilier de bureau va donc devoir lui aussi se réinventer pour satisfaire les nouveaux besoins des entreprises et des salariés. SCPI INVEST vous éclaire quant aux effets de la crise sanitaire sur l’immobilier de bureau, et ses réponses face à l’épidémie.
Confinement total ou partiel, couvre-feu, gestes barrières, distanciation sociale : la crise sanitaire de la Covid-19 a profondément modifié notre vie quotidienne, et notre façon de travailler. Pour lutter contre l’épidémie, nous devons tous nous adapter à ce virus, que ce soit dans notre vie personnelle ou professionnelle, et respecter les recommandations des pouvoirs publics. Les entreprises vont elles aussi devoir s’accommoder de la situation actuelle, et notamment du télétravail. Le gouvernement estimant, en effet, que le télétravail est la mesure la plus efficace pour ralentir la pandémie.
À l’heure actuelle, la doctrine est simple : tous les travailleurs pouvant télétravailler doivent rester chez eux. Tant que la situation n’est pas contrôlée, il n’y aura pas de retour à la normale : il nous faudra donc attendre les effets de la vaccination. Les entreprises vont donc devoir s’adapter et systématiser le travail à domicile. Elles vont donc théoriquement se retrouver avec des bureaux en partie vide, et leurs besoins en immobilier vont diminuer inévitablement. Alors, doit-on s’attendre à une chute du marché de l’immobilier de bureaux ?
De nombreux Français ont découvert le télétravail avec le 1er confinement de mars 2020. Selon une étude de l’INSEE, 47 % des salariés ont télétravaillé en mars 2020, soit deux fois plus que sur la même période en 2019. Ce n’était pas par choix, et l’organisation de télétravail à marche forcée a rencontré de nombreux obstacles. Aujourd’hui, le télétravail est possible et efficace dans de nombreuses entreprises.
Si l’on écarte les avantages du télétravail pour lutter contre l’épidémie, on s’aperçoit que salariés et dirigeants y trouvent des bénéfices. Pour un salarié, le principal intérêt est de diminuer le temps passé dans les transports. Pour une entreprise, plus de télétravail signifie une baisse des besoins en surface de bureaux, second poste de dépense après la masse salariale. Se dirige-t-on dorénavant vers le “tout télétravail” et la fin de l’immobilier de bureaux ?
Même si la part du télétravail devrait augmenter dans les prochaines années, l’immobilier de bureau devrait quant à lui, résister à la crise. En effet, tous les emplois ne peuvent pas se faire à distance et les entreprises auront donc toujours besoin de bureaux. De plus, les Français sont divisés par le télétravail. Pour certains, c’est tout simplement impossible : pas assez de place, difficulté de concentration… Pour d’autres, le télétravail est bien vécu, mais l’absence d’interaction entre collègues nuit grandement à leur efficacité et à leur bien-être au travail. On se dirige donc vers un mix entre présentiel et distanciel. Les entreprises vont donc continuer à avoir besoin de locaux pour exercer leurs activités, même si leurs besoins vont évoluer.
La modification de l’organisation du travail au sein des entreprises change leurs besoins en termes d’espace de travail. Les open-spaces non plus la côte, et l’augmentation relative du télétravail ne nécessite plus d’avoir un bureau pour un salarié. L’immobilier de bureaux devra ajuster son offre en fonction de ces nouveaux besoins. Naturellement, les professionnels de l’immobilier anticipent les demandes, et de nouveaux aménagements sont continuellement proposé aux entreprises, à l’instar des bureaux flexibles.
Ces derniers, ont fait leur apparition quelques années avant la crise sanitaire, et ils semblent répondre aux nouvelles attentes des entreprises. Concrètement, les salariés n’ont pas de poste de travail attitré. Munis de leur ordinateur portable, ils s’installent où il y a de la place, comme dans les espaces de Coworking qui fleurissent dans les agglomérations. Les ressources de travail sont ainsi mises en commun, et les échanges entre salariés facilités. Ces bureaux flexibles sont totalement compatibles avec le télétravail, et permettent aux entreprises de réaliser des économies d’échelle, tout en adoptant une organisation efficace.
L’immobilier de bureau va, comme tous les autres secteurs économiques, être impacté par la crise sanitaire que nous traversons. Néanmoins, la sortie de la crise se rapproche grâce aux effets de la vaccination, et l’économie va repartir de plus belle. Le ralentissement du marché de l’immobilier n’est donc que temporaire. L’augmentation du télétravail ne va pas faire chuter les besoins des entreprises en immobilier, mais ceux-ci vont simplement évoluer. Les professionnels du marché de l’immobilier l’ont bien compris et proposent déjà des solutions pour accompagner les sociétés dans leur mutation. Investir dans l’immobilier de bureau reste un placement rentable et sécurisé pour les investisseurs immobiliers.
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