La baisse des taux directeurs depuis maintenant plusieurs années n’a de cesse d’impacter les rendements des différentes familles de placement.
Les livrets nets rapportent moins de 1 %, le Plan d’Epargne Logement à 1 % brut (alourdi par la nouvelle fiscalité du Prélèvement Forfaitaire Unique de 2018) n’est guère plus intéressant et il en va de même pour le Compte Epargne Logement à 0.50 % brut…
Les Comptes à terme et dépôts à terme ne sont presque plus proposés au sein des grandes banques si ce n’est qu’à des professionnels.
Les fonds euros des assurances vie, basés notamment sur des emprunts d’états ne font que baisser pour atteindre des plus bas historiques (en moyenne -0.3 % par rapport à 2016 pour une moyenne comprise entre 1.25 % et 2%).
L’épargne financière se porte, elle, très bien grâce à la bonne tenue des marchés ce qui permet aux actions et fonds commun de placement des performances significatives, parfois à deux chiffres. En Revanche , l’aspect « risque » n’est pas du tout le même que pour les autres placements qui capitalisent c’est-à-dire qui versent des intérêts « acquis » tous les ans. Pour les actions et les OPCVM la volatilité peut être forte. Il faut donc suivre cette classe d’actifs de très près, y consacrer du temps pour prendre les bonnes décisions et cela n’est pas à la portée de tous.
Reste les SCPI avec un taux moyen de 4.44 % en 2017 qui tirent largement leur épingle du jeu. L’engouement des français n’a jamais aussi fort pour « la pierre papier ». Avec la possibilité d’acheter en direct, à crédit, en démembrement ou de les loger dans des contrats d’assurance vie les SCPI deviennent un incontournable de l’épargne. Un bon rendement, un risque modéré, une image de valeur refuge dans l’esprit des investisseurs, un placement long terme qui ne présente pas de contraintes de gestion…
L’histoire d’amour entre les français et les SCPI risque de durer encore un bon moment…